L'Oise Agricole 08 octobre 2013 a 09h51 | Par Jean-Noël Ribéry

Intempéries Après les orages de fin juillet - Grêle : trouver des solutions aux exploitations fragilisées

L’épisode de grêle du mois de juillet reste encore un souci majeur pour certaines exploitations agricole.

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L’épisode de grêle du mois de juillet reste encore un souci majeur pour certaines exploitations agricole. Jean-Marie Bouchez, président cantonal FDSEA du canton d’Attichy, a souhaité inviter l’administration et les organisations professionnelles agricoles à rencontrer les exploitants sinistrés le 10 septembre dernier pour constater les difficultés et trouver des solutions possibles. La visite s’est déroulée sur les exploitations d’Hervé Degauchy à Courtieux, Alain Cauffet et Alexis Demory à Hautefontaine.

M. Lucien Degauchy, maire, conseiller général et député, Bernard Van Heule, président de la caisse Msa Picardie, Mmes Pierrard et Helbert (DDT), M. Hallu, directeur de l’agence Crédit agricole de Cuise la Motte, M. Salé, responsable assurances professionnelles Crédit Agricole Brie Picardie, Mmes Broggini et Wattiau, conseillères Crédit Agricole, ont fait le déplacement. Pour la Fdsea, étaient présents Thierry Bourbier, président d’arrondissement de Compiègne qui représentait le président Luc Smessaert, et Hubert Fréville, président du canton d’Estrées-Saint-Denis, également sinistré.

Hervé Degauchy a expliqué l’impossibilité en tant que maraîcher d’assurer ses serres vu le coût exorbitant que cela représente. Ce n’est pas moins de 10.000 m 2 de verres à remplacer d’urgence. Chez Alain Cauffet, une partie des serres doit être reconstruite compte tenu de leur ancienneté. Il demande que l’obtention d’un permis de construire puisse se faire dans des délais très court. Ces maraîchers souhaitent redémarrer rapidement pour assurer l’activité à leurs salariés inquiets.

La MSA Picardie a mis en place un service pour permettre aux exploitants de déposer une demande d’exonération ou d’étalement des charges sociales. Alain Cauffet explique «qu’on nous demande des résultats comptables de 2012 alors que la perte d’exploitation est en 2013.». M. Van Heule précise que «les exploitants peuvent encore déposer une demande et qu’une lettre d’accompagnement précisant la situation de chaque exploitation est souhaitable». Mme Broggini informe que «les agences du Crédit agricole ont honoré les paiements des cotisations sociales même si des difficultés de trésorerie peuvent exister et il est demandé aux personnels d’agences d’être conciliant».

Si les expertises relatives aux dégâts de récoltes semblent s’être bien déroulées, il n’en est pas de même concernant les expertises des bâtiments agricoles. Chez Alexis Demory, le rapport d’expertise n’est toujours pas rendu et aucun acompte versé pour débuter la recouverture notamment celui des vaches laitières qui subit les intempéries de ces derniers jours. Hervé Carbonneaux explique avoir été «lessivé par la masse de documents à fournir à l’expert qui allonge la procédure». Autre inquiétude, le risque de prise en charge partielle des coûts supplémentaires de démontage et traitement des couvertures en fibrociments à base d’amiante. Enfin, les éleveurs s’interrogent des risques alimentaires d’ensiler du maïs grêlé désormais envahi de charbon. Luc Smessaert avait fait part de la volonté de la Chambre d’agriculture de mettre en place des moyens techniques pour les exploitants sinistrés.

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