L'Oise Agricole 02 mars 2017 a 08h00 | Par L'Oise Agricole

Une association pour protéger l’origine France

Neuf interprofessions françaises ont créé l’Association des produits agricoles français (Apaf) qui a pour objectif de contrôler et de garantir l’identification de l’origine française des produits agricoles.

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- © Apaf

L’Association des produits agricoles de France est née le 22 février sous l’impulsion de neuf interprofessions, Interbev, Inaporc, APVF, CLIPP, Interfel, Anifelt, GIPT, CNIPT et Val’hor, qui veulent faire respecter les fondamentaux du système d’identification mis en place dans les filières, à l’image de Viande de France.

Réunissant aujourd’hui onze logos, l’Apaf aura pour rôle de maintenir les exigences liées au logo, notamment lors de l’entrée de nouveaux membres.

Pour bénéficier de ce système d’identification, les organisations doivent répondre à un certain nombre de critères: origine France des produits concernés, existence de cahiers des charges, engagement formel des opérateurs des filières concernées, acceptation des contrôles par un organisme tiers.

«Quand on connait la complexité du travail collectif, c’est une très belle réussite que d’avoir réussi à fédérer toutes ces filières», se réjouit Dominique Langlois, président d’Interbev et nouveau président de l’Apaf.

Il sera assisté, pour la gouvernance de l’association, de deux vice-présidents, Guillaume Roué (président d’Inaporc) et Bruno Dupont (président d’Interfel), et d’un trésorier, Benoît Ganem (président de Val’hor).

 

Une démarche concrète

«J’entends beaucoup parler de produire en France, mais nous, nous avons concrètement mis en oeuvre une stratégie qui valorise les produits français», a souligné le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qui a reçu les interprofessions après la création officielle de l’association. Pour insister sur l’importance stratégique de la production agricole pour la France, la réception s’est d’ailleurs tenue à l’Hôtel de Marigny, propriété de la présidence de la République, en présence de François Hollande.

Il s’agit en effet «de reconquérir des parts de marché sur le marché national», ajoute Stéphane Le Foll, en répondant à une demande plus forte des consommateurs pour des produits dont la traçabilité est connue et rassurante.

Le ministre se veut d’ailleurs confiant quant au succès de l’expérimentation en cours sur l’étiquetage de l’origine de la viande et du lait dans les produits transformés. Sans compter que la stratégie d’identification des produits permet également de les valoriser à l’export, alors que les pays étrangers ont une image très positive de la France. D’autres interprofessions sont déjà intéressées pour rejoindre la démarche, notamment le miel et les oeufs.

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