L'Oise Agricole 07 septembre 2017 a 09h00 | Par Dorian Alinaghi

Les Fatals Picards s’installent sur les Terres de Jim

Les Fatals Picards seront en tête d’affiche de l’événement national Terres de Jim.

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Laurent Honel (lunettes), Jean-Marc Sauvagnargues (tête de mort sur le tee-shirt), Paul Léger (en haut) et, à droite, Yves Giraud, des Fatals Picards. Côté coupe de cheveux, une sérieuse concurrence à Jim Bataille.
Laurent Honel (lunettes), Jean-Marc Sauvagnargues (tête de mort sur le tee-shirt), Paul Léger (en haut) et, à droite, Yves Giraud, des Fatals Picards. Côté coupe de cheveux, une sérieuse concurrence à Jim Bataille. - © Antoine Moussy

Qui sont les Fatals Picards ? Un groupe de rock complètement déjanté. Incontournable sur la scène rock hexagonale, ils ont décidé d’enflammer les Terres de Jim et de galvaniser le public par leur folie légendaire. Également défenseur de l’agriculture, Laurent Honel, guitariste du groupe, se confie à L’Oise Agricole.

Comment connaissez-vous les Terres de Jim ?

Déjà, le nom nous intriguait. On ne savait absolument de quel type d’événement il s’agissait. Du coup, on a jeté un œil et on a pris connaissance de cette manifestation. On a été ravi car nous allons jouer devant un public connaisseur ou non, familial et fêtard.

Et surtout, cet esprit agricole qui se véhiculera durant ces 3 jours, c’est un sujet qui nous tient à cœur. De plus, l’événement se passe dans le Nord et nous nous appelons les Fatals Picards... Coïncidence scientifique ou pur hasard ? (rire) En tout cas, on trouve cela pertinent.

Pourquoi participez-vous ? Y a-t-il une raison particulière ?

On est habitué à faire beaucoup de concerts, on adore les festivals, manifestations ou les lieus improbables. On joue dans des endroits complètement différents avec un public très varié.En plus, le fait de ne pas être diffusés à la radio ou à la télévision, cet événement, d’une aussi grande ampleur, pourra nous permettre de nous faire connaître davantage. Même si notre musique ne plaît pas à tout le monde, ça nous convient.

Imaginez que tout le monde aime… ça serait suspect, il n’y aurait plus d’esprit critique. Ça sera une vraie République bananière (rire).

Avez-vous un message à exprimer ou vous allez-vous vous défouler sur scène ?

Le message est dans notre musique, il faut que cela soit sérieux tout en déconnant. Nos albums ont toujours été comme ça. Il faut savoir rire de tout et qu’il y ait une touche de pertinence. On écrit tous des chansons, on s’investit réellement tous ensemble. Mais c’est souvent moi qui les écris (rire).

Sur scène, il faut que ce soit énergique et je pense que le public aime ça. On veut leur transmettre beaucoup d’énergie. Nous voulons surtout que le public parte en ayant la banane et qu’il se dise «c’était vraiment cool». Nous essayons de faire déconnecter les personnes qui nous écoutent. On est très fort pour galvaniser la foule et créer une interaction avec elle. On anime vraiment nos concerts, on saute dans tous les sens ! Sauf que là, on est dans un milieu agricole, on risque de faire plus attention à ne pas trébucher sur un tracteur et choper le tétanos (rire).

Vous allez nous faire écouter une nouvelle composition ou nous faire vibrer avec votre dernier album ?

Les deux, on est des gens comme ça ! Non, plus sérieusement, on fait plusieurs sélections de nos chansons sur nos différents albums. On varie, il faut que le spectacle soit, à chaque fois, unique. Peut-être que nous réserverons une surprise, je ne sais pas.

Quel est le lien entre les Fatals Picards et Les Terres de Jim ?

On est curieux de nature. Nous sommes des gars de la ville, surtout moi. Et on est toujours attiré par des endroits que l’on ne connaît pas. Dans notre prochain album, nous consacrons une musique sur le milieu agricole. C’est un secteur qui nous touche sincèrement et dont on ne parle pas assez. On est en pleine élaboration de l’écriture mais il s’agira du «suicide du paysan» et des galères que les agriculteurs traversent. On oublie trop souvent nos fondamentaux.

Nous, les Fatals Picards, nous sommes attachés à la tradition française. L’une des traditions est bien évidemment notre nourriture. D’où proviennent-elles ? De nos terres, des agriculteurs et des éleveurs qui travaillent d’arrache-pied pour nous fournir des aliments de qualité.

C’est un profond respect que l’on a pour eux. On les traite de bouseux ou d’empoisonneurs alors que on ne les considère pas à leur juste valeur. On veut défendre ce dernier point. De plus, on a un autre lien avec les Terres de Jim… Notre batteur, Jean-Marc, on l’appelle Jim. (rire)

Jim Bataille peut-il être un membre de votre groupe ? Peut-être qu’il peut monter sur scène avec vous ?

Déjà, on est très heureux car il a la même coupe de cheveux que notre chanteur. (rire) En tout cas, il a l’air heureux comme nous. Par contre, on a l’impression qu’il a pris un peu de drogue donc s’il veut venir sur scène, il passera d’abord quelques contrôles (rire). Quelques semaines auparavant, nous avons bien fait monter sur scène une femme déguisée en femme préhistorique alors, pourquoi pas Jim Bataille ?

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