Carrefour et Vico font se rencontrer producteurs et consommateurs
La marque de chips Vico participe aux Champs des rencontres Carrefour, une journée «portes ouvertes» qui vise à reconnecter les consommateurs aux agriculteurs et à promouvoir des pratiques durables.

Qui dit chips dit patates. C’est donc tout naturellement que Carrefour et Vico ont accueilli une vingtaine de consommateurs sur l’exploitation d’un couple d’agriculteurs partenaires, à Roupy, dans l’Aisne, producteurs de pommes de terre. «On est heureux de pouvoir partager avec les gens ce que l’on fait et de répondre aux questions qu’ils peuvent se poser, expliquent Marie et Alexis Gautier. On souhaite montrer que derrière une pomme de terre, il y a beaucoup de travail, ce dont on ne se rend pas compte lorsqu’on mange son paquet de chips.» Les producteurs ont ainsi pu expliquer l’itinéraire technique spécifique pour les pommes de terre destinées à l’industrie, qui comprend des critères tels que le taux de matière sèche ou encore la qualité de fritabilité.
Pour Carrefour, l’événement s’inscrit dans une démarche RSE, avec un accent sur la réduction de l’empreinte carbone. «On souhaite travailler avec des fournisseurs qui ont une empreinte carbone la plus basse possible ou qui tendent à la réduire, précise Thibaut Bertrand, manager du reporting durabilité dans l’équipe RSE de Carrefour. De nombreux engagements ont été pris par l’enseigne qui se traduisent dans des actions du quotidien. Les Champs des rencontres vivent leur quatrième année et de plus en plus de fournisseurs rejoignent l’aventure.» Près de 30 rencontres sont prévues à travers la France, incluant des visites de producteurs de pommes de terre, de produits laitiers, et de légumineuses.
Et parmi les fournisseurs du distributeur Carrefour, il y a Vico, producteur de chips implanté à Vic-sur-Aisne depuis 70 ans, et qui travaille avec 45 agriculteurs partenaires situés dans un rayon de 100 kilomètres autour de l’usine. Pour Marie Thiout, responsable marketing et RSE chez Intersnack (groupe dont dépend Vico), «les consommateurs sont de plus en plus friands de connaître l’origine des produits. Ils sont en quête d’informations et nous sommes très heureux de pouvoir les donner. On cherche vraiment des agriculteurs prêts à s’engager dans la durée et à mettre en place des projets de transition vers l’agriculture régénératrice», ajoute-elle.
Un partenariat solide que l’entreprise a su nouer avec Marie et Alexis Gautier, qui comptent parmi les producteurs permettant à Vico de transformer environ 50.000 tonnes de pommes de terre par an et produisant 13.000 tonnes de chips. Depuis qu’ils ont repris la ferme familiale en 2017 après une expérience professionnelle comme consultant en stratégie pour des ONG pour l’une et consultant pour le secteur financier pour l’autre, ils se sont engagés dans des démarches de labellisation, telles que HVE3 et bas carbone, visant à améliorer la qualité des sols. «Les sols sont un bien commun et notre travail est de les cultiver correctement afin de les transmettre dans un meilleur ou au moins aussi bon état, argumentent-ils. La manière dont on va couvrir nos sols, dont on va y apporter du fumier ou des composts naturels, des solutions de biocontrôle en remplacement des phytosanitaires, tout ça peut concourir à faire de l’agriculture une solution face au changement climatique.»
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