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N°1681 (13)

28 mars 2025 | Semaine 13 1681
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L'édito

D’ici 10 jours, on bouge !

Régis Desrumaux - Président de la FDSEA de l'Oise

Depuis plusieurs mois, nous avons la tête dans le guidon. Nous nous sommes mobilisés avec une force et une détermination historiques il y a plus d’un an. Nous avons ensuite vécu des mois compliqués. Une politique plus qu’instable, avec la dissolution de l’Assemblée puis la censure qui ont freiné des quatre fers toute avancée, même timide, des textes attendus pour changer les choses.

S’est ajoutée une récolte 2024 catastrophique qui nous conduit aujourd’hui, pour beaucoup d’entre nous, à des difficultés économiques. Alors oui, on nous a promis des accompagnements comme les prêts de trésorerie ou de restructuration. Mais on voit bien que là encore, cela prend trop de temps à se mettre en place. Une mesure d’urgence... mais encore une fois, nous n’avons toujours pas la même définition de l’urgence ! Nous avons eu de l’espoir dans toutes les promesses faites et avons cru à une prise de conscience de notre situation. Au lendemain du salon, où tout ce petit monde politique a bien su nous féliciter, se gargariser sur l’agriculture française, ça n’a été que du flan ! Nous taper dans le dos pour nous dire qu’on nous comprend et nous la faire à l’envers ensuite. Là, ça suffit ! Nos dirigeants sont des menteurs, des vendeurs de rêve. Nous ne sommes pas des moutons, mais des chefs d’entreprise. On fait comment pour gérer au mieux nos exploitations quand les politiques rétropédalent sur des articles de loi ? Quand on voit que le droit à l’erreur dans la LOA a été retiré du texte ! Rien que ca ! On nous comprend, mais le droit à l’erreur, ce n’est pas pour nous ?

Chers collègues, mettez-vous à jour de vos travaux et d’ici une dizaine de jours, nous repartons au charbon et cette fois, si nos dirigeants ont des problèmes d’oreilles pour bien comprendre, ils vont nous entendre ! Qu’on arrête de se foutre de nous ! Si la mobilisation doit partir de chez nous, elle partira de chez nous. En tout cas, nous prendrons nos responsabilités et tiendrons bon tant que tout ne sera pas clairement acté !

N°1675 (7)

14 février 2025 | Semaine 7 1675
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L'édito

Le terrain a parlé ! Merci à vous !

Régis Desrumaux - Président de la FDSEA de l'Oise

Il y a une semaine, le dépouillement du scrutin aux élections à la Chambre de l’Oise a eu lieu en préfecture de Beauvais. Cela reste un moment important pour nos syndicats FDSEA et JA de l’Oise. Comme un examen, le résultat reflète la reconnaissance du travail mené sur notre département sur ces 6 dernières années. La liste FDSEA et JA de l’Oise remporte ces élections avec 72,03 % de voix, en progression par rapport à 2019, avec un taux de participation de plus de 58 %. Un très grand merci à tous, car ça nous booste pour continuer sur notre lancée, à ne rien lâcher, et défendre un exploitant, dix exploitants ou tous les exploitants sur les problématiques rencontrés.

Ce score est le plus haut de tous les départements de France et le seul en progression dans notre réseau FNSEA-JA, nous pouvons donc être fiers de l’Oise.

La Chambre d’agriculture est aussi importante dans le quotidien des agriculteurs, avec une équipe d’experts et des élus pour certains très prochainement en action (investiture le 6 mars) pour porter les dossiers et politique agricole du département.

C’est avec un profond regret qu’Hervé, président actuel de la Chambre, nous a annoncé à la fin du scrutin son impossibilité de repartir pour un nouveau mandat tel que cela était prévu. Nous souhaitons souligner l’engagement d’Hervé sur ces 6 ans, le travail mené et nous savons qu’il restera impliqué dans l’équipe.

Il nous faut aujourd’hui réfléchir avec les candidats fraîchement élus à qui reprendra le flambeau. Je tiens à être transparent avec vous : je ne serai pas candidat à la présidence de la Chambre, préférant rester dans le syndicalisme et proche du terrain.

Aujourd’hui, nous n’avons toujours pas de réponse sur le Par-Zar, nous sommes actuellement dans les négociations commerciales grandes surfaces. À l’image de Danone, certains industriels veulent baisser les prix sur la matière agricole. Nous devons être réactifs et ne pas nous laisser faire une nouvelle fois ! Chers collègues, tenez-vous prêts pour de nouvelles actions !