Non au déclin de l’élevage

Mois après mois, l’élevage accumule les mauvaises nouvelles. Certes, la conjoncture est meilleure dans certaines productions, mais cela n’enraye pas une tendance lourde : la lente érosion de l’élevage en France.
Entre concurrence européenne, guerre commerciale dans l’agro-alimentaire et la grande distribution, les éleveurs sont toujours la variable d’ajustement de l’économie des filières et des profits à court terme. C’est pourtant construire le déclin de l’élevage à moyen terme.
Comment des hommes et des femmes pourront-ils longtemps accepter la pénibilité, l’astreinte et le risque d’être éleveurs sans des perspectives fiables de revenu ? Comment le tissu agro-alimentaire se maintiendra-t-il sans production agricole ? Qui pourra se vanter d’être le moins cher quand il n’y aura plus que des produits d’importation ?
Tout part de l’agriculture et les adeptes de la terre brûlée au nom de la facilité et de l’argent feraient mieux de s’en souvenir.
Et c’est une des raisons pour laquelle la FNSEA souhaite que l’élevage soit une priorité pour la France.
Luc Smessaert, président de la FDSEA et de la FNSEA Nord-Bassin Parisien
Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. L'Oise Agricole se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,