Groupama : prévenir le risque en agriculture
Responsabilité, prévention et gestion des risques en agriculture et pour les clients d’autres secteurs, engagement social, ancrage territorial, place de l’institution parmi les organisations agricoles... l’actualité de Groupama Paris-Val-de-Loire détaillée lors de la soirée rencontre organisée par Groupama Oise.
Un rendez-vous d’informations et d’échanges, c’est ce que proposait Groupama Oise aux quelque 384 élus de son réseau dans notre département le 3 juin dernier à Beauvais, dans le cadre magnifique de la maladrerie Saint-Lazare, pour ces soirées rencontres qu’organise la caisse régionale Groupama Paris-Val-de-Loire dans chacun de ses sept établissements. Denis Pype et Jean-Jacques Fieffé, respectivement président et directeur de l’établissement Groupama de l’Oise, et Éric Gelpe, directeur général de Groupama Paris-Val-de-Loire, se sont employés, vidéos à l’appui, à détailler l’actualité de l’entreprise.
Plus de vingt ans après l’ouverture de son sociétariat, Groupama revendique toujours son lien très étroit avec l’agriculture. «Nous sommes une organisation professionnelle agricole reconnue. Et nous avons mis au point des produits d’assurance pour l’agriculture que les autres assureurs n’ont pas», a souligné Denis Pype.
L’assemblée générale de la caisse régionale avait présenté les bons résultats enregistrés lors du dernier exercice, malgré la stagnation du contexte économique sur l’ensemble du marché des assurances. Il y a donc une pression sur les prix, une concurrence accrue entre assureurs et un compactage des activités. Groupama Paris-Val-de-Loire a enregistré un chiffre d’affaires stable et les hausses tarifaires ont été «très modérées», expliquait Éric Gelpe lors de la conférence de presse qui a précédé cette rencontre, la hausse pour 2015 étant encore plus modérée.
Nouveaux risques
«L’agriculture évolue beaucoup. Nous devons accompagner cette évolution. Le problème, c’est que l’assureur apprécie le risque à partir de séries statistiques. Là, nous partons de zéro, il nous faut modéliser le risque. Ce qui est le cas par exemple pour les unités de méthanisation», a expliqué Éric Gelpe. Groupama a ainsi conclu il y a tout juste un an un partenariat avec l’Institut LaSalle de Beauvais. Un groupe de travail avec des étudiants cherche à comprendre la survenance du risque que peuvent comporter les nouvelles techniques, ou le changement climatique, ou encore le risque lié à la volatilité des prix agricoles.
Groupama s’est par ailleurs impliqué, avec les autres organisations agricoles, dans la création d’un nouveau dispositif d’assurance récolte capable de pallier les aléas climatiques, de plus en plus fréquents, et les aléas économiques résultant de la libéralisation des marchés.
Les agriculteurs disposent aujourd’hui chez Groupama d’un pôle spécialisé qui facilite la relation avec l’assureur et accroît son efficacité. Il en est de même pour les artisans, commerçants et autres travailleurs indépendants.
Nouveaux services
Groupama a beaucoup investi l’an dernier pour accroître la disponibilité de ses services auprès de ses sociétaires. L’assureur bénéficie certes d’un bon maillage du territoire grâce à son réseau de caisses locales et d’agences. Mais à l’heure d’internet, «il fallait utiliser les nouvelles technologies de communication pour compléter la proximité humaine en offrant à nos sociétaires la palette complète des services en ligne», a commenté Éric Gelpe : la caisse régionale s’est beaucoup investie pour le développement de ce qu’elle appelle les « canaux à distance », dont les activités sont aujourd’hui équivalentes à celles d’un établissement comme celui de Beauvais. L’assuré peut aujourd’hui disposer de tous les principaux documents sur internet.
Une appli mobile sur smartphone a été lancée, où l’on peut par exemple effectuer un constat amiable, demander un renseignement, ceci avec un rappel téléphonique dans les cinq minutes. De plus, l’assuré victime d’un sinistre auto ou d’un dommage aux biens est averti régulièrement que son dossier est bien suivi.
Mieux vaut prévenir
La prévention est un autre cheval de bataille chez Groupama. «Nous avons été les premiers à en faire, a commenté Denis Pype. Nous ne sommes pas là que pour payer des préjudices ; ce qui importe, c’est d’investir pour prévenir les risques, éviter des drames humains». La prévention prend de multiples formes. Il y a les conseillers qui vont effectuer des diagnostics dans les entreprises, un service gratuit.
Dans le domaine de la prévention des accidents de la route, Groupama a décidé d’envoyer les jeunes qui viennent d’obtenir leur permis de conduire faire un stage dans un centre Centaure. Des kits de prévention routière sont distribués dans les écoles. En matière de protection contre le vol, Groupama a mis au point un dispositif qui fait à la fois office de détecteur de fumée, de détecteur d’intrusion et de télé-surveillance à un prix intéressant.
Valeurs à partager
Denis Pype rappelait les valeurs mutualistes du groupe, qui est un acteur de la ruralité et qui propose une approche globale en matière d’assurances à 2.316 professionnels et entreprises assurés par Groupama et à une commune sur deux dans l’Oise. Groupama reste le leader du monde agricole.
L’assureur a créé une place de marché virtuelle, Grand village, qui offre gratuitement à tout sociétaire la possibilité d’y proposer un bien ou un service à la vente. L’engagement social, c’est aussi les marches organisées au profit de l’association Petits Princes qui recueille des fonds pour combattre les maladies orphelines.
Ou encore donner le don d’organes comme thème de discussion des assemblées de caisses locales de cette année.
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