L'ARVD dresse le bilan
L'Assemblée générale de l'association régionale des vendeurs directs de produits laitiers fermiers des Hauts-de-France se tenait lundi 25 novembre au complexe sportif et polyvalent Gilbert-Lievin à Tatinghem (62).

Une assemblée générale qui s'est tenue en deux temps. D'abord, seulement entre adhérents, où il a été question de modification de statuts, présentation des nouvelles de l'ARVD, du tout nouveau règlement intérieur ainsi que du bilan d'activité de l'année 2018.
Une année au cours de laquelle l'ARVD a accompagné 38 porteurs de projets. «Depuis 2016, nous épaulons 35 à 40 producteurs, détaille Marie Wandewalle, technicienne de l'association. C'est concomitant à la chute des cours du lait. Nous avons par ailleurs dispensé huit formations en 2018. Une session était par exemple dédiée aux techniques d'affinage, de conception de beurre ou de crème glacée. D'autres étaient plus axées sur l'aspect sanitaire, sur la base d'un nouveau guide européen créé en 2017 à ce sujet».
Douze producteurs ont aussi bénéficié d'un accompagnement sur l'obtention de l'agrément européen nécessaire à la délivrance d'un nouveau statut sanitaire en ce qui concerne la vente de plus de 150 kg laitiers transformés à des intermédiaires.
Recherche de solutions
S'en est suivie la deuxième partie, ouverte à tous cette fois-ci, et placée sous le thème «La vente directe, c'est du boulot, les pistes pour se simplifier la vie». Déroulée à travers l'intervention de plusieurs intervenants (Camille Monfourny et Dominique Paccou de Reso Hauts-de-France, Maelle Delabre de la Chambre d'agriculture, et Anne Bart de la MSA Nord Pas-de-Calais), cette seconde présentation s'est intéressée à différentes problématiques.
Par exemple ont été évoqués les Services de remplacement pour aider les producteurs à souffler ou pallier une absence due à un accident, une maladie ou un départ en vacances. «Seulement, on a remarqué que les remplaçants n'étaient parfois formés à la commercialisation, explique Marie Wandewalle. On cherche donc des solutions dans ce sens».
La présentation du logiciel LogiCoût par l'intermédiaire de Maelle Delabre était aussi au menu. Un logiciel que l'ARVD cherche à démocratiser et qui permet de chiffrer le coût réel de sa propre logistique, «ce que certains producteurs ne parvenaient pas toujours à faire», insiste Marie Wandewalle.
Enfin, un point d'information sur la diversification a été créé via la Chambre d'agriculture pour aider les producteurs à trouver un autre moyen de créer de la valeur ajoutée.
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