L'Oise Agricole 28 janvier 2021 a 09h00 | Par Dominique Lapeyre-Cavé

Malgré la crise, une première année d’exercice encourageante

C’est devant plus de 130 adhérents connectés que le premier exercice du CerFrance Picardie-Nord de Seine a été présenté, bon et conforme aux prévisions malgré la crise sanitaire.

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Olivier Taisne, directeur général, Jean-Michel Decherf, président délégué, Hervé Demalle, président, et Sylvain Turlot, trésorier lors de l’assemblée générale CerFrance Picardie-Nord de Seine.
Olivier Taisne, directeur général, Jean-Michel Decherf, président délégué, Hervé Demalle, président, et Sylvain Turlot, trésorier lors de l’assemblée générale CerFrance Picardie-Nord de Seine. - © DLC

Le président Hervé Demalle a rappelé que l’entreprise est issue de la fusion de CerFrance Oise et CerFrance Somme et que cet exercice, clos au 30 septembre 2020, a tenu toutes ses promesses malgré un contexte difficile. Le défi était immense pour cette jeune entité : innover, s’adapter, mutualiser et optimiser les savoir-faire, tout en gardant une double proximité avec les adhérents et les collaborateurs. Aujourd’hui, CerFrance PNDS, ce sont 10.244 adhérents : 47 % d’exploitations agricoles, 38 % d’artisans et commerçants, 5 % de professions libérales, 11 % de SCI et GFA et 1.500 particuliers. Pour les accompagner en comptabilité, paie, conseils et expertises, 578 collaborateurs répartis sur 22 agences dans l’Oise, la Somme, le Val-d’Oise, l’Eure et la Loire : 364 comptables et opérateurs paie, 84 conseillers et experts, 66 managers terrain et 64 personnes dans les fonctions support.

Ce premier exercice, dont les résultats sont présentés par Sylvain Turlot, trésorier, fait état d’un chiffre d’affaires de plus de 39 millions d’euros dans lesquels les abonnements de service représentent 83 % et les prestations de conseil 17 %. Le résultat net, d’environ 175.000 euros, est conforme au budget prévisionnel et le bilan, à hauteur de 23 millions d’euros, affiche un actif immobilisé de 10 M€ et un fonds de roulement «bien dimensionné». «Pour le prochain exercice, notre objectif est d’augmenter le chiffre d’affaires de 1,8 % et que le résultat net comptabla atteigne 0,5 % du chiffre d’affaires», lance le trésorier.

Crise sanitaire

Olivier Taisne, directeur général, tient à souligner l’investissement des équipes qui se sont fortement mobilisées pour réussir ce premier exercice malgré la crise qui a sévi. «Il s’agissait de faire converger les outils des deux anciennes entités tout en maintenant de bonnes conditions de travail. Et puis la crise nous a obligés à adapter nos modes de fonctionnement : télétravail, gestes barrières, développement des visio-conférences et webinaires pour accompagner nos adhérents dans cette période : 1.400 employeurs aidés dans la mise en place du chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, fonds de solidarité et autres mesures.» Avec succès, puisque le nombre d’adhérents a augmenté de 1,8 % et le chiffre d’affaires de 2,2 %.

Au final, CerFrance PNDS aura organisé 38 réunions avec 415 participants, assuré 55 formations pour 310 apprenants et 27 webinaires suivis par 658 personnes. Pour l’année à venir, qui trouve les adhérents dans des situations économiques très contrastées, il s’agira pour l’association de rester mobilisée dans l’accompagnement de ses adhérents en cette période d’incertitude, tout en poursuivant le développement des expertises spécialisées et la numérisation des process.

En conclusion, le président Demalle et Jean-Michel Decherf, président délégué, se félicitaient que le service aux adhérents ait pu être assuré en 2020 malgré les circonstances sanitaires et la réorganisation suite à la fusion. «Cela a été une vraie performance de garder le service tout en préservant de bonnes conditions de travail. Il faudra continuer à s’adapter au changement et apporter de la valeur ajoutée aux adhérents au travers des plans de relance qui se mettent en place. Et surtout, malgré la pandémie, garder la proximité dans la relation humaine. Votre intérêt est le nôtre.»

Olivier Torres : «entreprendre, c’est bon pour la santé !»
Olivier Torres : «entreprendre, c’est bon pour la santé !» - © DLC

Entrepreneurs, prenez soin de vous !

Olivier Torres, enseignant chercheur à l’université de Montpellier entre autres, est un des rares économistes à s’intéresser aux TPE (très petites entreprises) et PME (petites et moyennes entreprises). Il étudie la santé des chefs d’entreprises, si fragilisée en 2020 comme le prouve une enquête de l’observatoire Amarok : le risque de burn-out n’a jamais été aussi élevé et les dirigeants qualifient leur état par : épuisement, difficulté à dormir, fatigue, déception mais, fait nouveau, parlent de sentiment d’impuissance, d’impression d’être coincés. «C’est plus la perspective de déposer le bilan que d’attraper la Covid-19 qui pèse sur le moral des entrepreneurs», résume l’intervenant du jour. Pourtant, entreprendre, c’est bon pour la santé. À partir d’informations reçues, l’entrepreneur a des idées qu’il transforme ensuite en opportunités en réfléchissant à leur mise en œuvre et leur évalutation en terme de bénéfices. Olivier Torres conseille aux entrepreneurs de profiter de cette crise pour prendre soin d’eux et chasser les coûts cachés, optimiser, ce qu’ils n’ont généralement pas le temps de faire, car souvent le nez dans le guidon.

Face au stress, les bonnes stratégies à adopter sont : supprimer le stresseur ou diminuer ses effets (je détermine une ligne d’action et je la suis), la réinterprétation positive (à toute chose malheur est bon), la planification (étapes à suivre) et l’acceptation de la réalité pour mieux lutter. A contrario, les stratégies à oublier sont : le déni, l’auto-blâme, le désengagement comportemental et le recours aux substances. À tester : l’expression des sentiments, la recherche de soutien, l’humour, la distraction !

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