L'Oise Agricole 27 mars 2014 a 08h00 | Par L'Oise Agricole

Production laitière - Vent d’optimisme sur la production laitière

Les perspectives de production sont favorables en France mais les producteurs restent encore frileux.

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Les producteurs français résolument optimistes.
Les producteurs français résolument optimistes. - © Bernard Leduc

A la veille de la suppression des quotas, un vent d’optimisme souffle sur l’avenir des marchés laitiers en Europe. Lors de l’assemblée de la Fnpl (Fédération nationale des producteurs de lait) à Besançon, le 20 mars, professionnels et experts se sont accordés pour dessiner un avenir positif à la production laitière dans les années qui viennent. C’est le cas, notamment de la Commission européenne qui est relativement optimiste pour les dix ans qui viennent.

Un pacte de responsabilité pour la filière lait
Les éleveurs se sont dits prêts pour affronter la dérégulation du secteur, avec la fin des quotas en avril 2015. Ils comptent même en profiter, estimant avoir des atouts pour ça. Mais dans la filière lait française, les relations commerciales restent exécrables entre producteurs, distributeurs et industriels. La Fnpl va donc proposer à la rentrée un pacte de responsabilité à ses partenaires pour tenter de changer ce climat.
«A l’automne au plus tard, je souhaite que nous puissions créer un événement qui formalise les engagements des acteurs laitiers et de nos dirigeants dans un monde sans quota», développe Thierry Roquefeuil, le président de la Fnpl. «Respectez les contrats, respectez les producteurs », a-t-il lancé à l’adresse des industriels. Pour ça, il faut que tous les acteurs aillent dans le même sens. Ce qui est, aujourd’hui, loin d’être le cas.

OP par bassin
Après la dérégulation de la production de lait en Europe et l’abolition des quotas laitiers, les organisations de producteurs sont amenées à jouer un grand rôle dans la gestion des volumes et la négociation du prix du lait. Aujourd'hui, un consensus semble se dégager au sein des organisations syndicales sur la forme qu'elles doivent prendre : pour être efficaces les producteurs doivent s'organiser par bassin de production et non pas verticalement, par entreprise.
Les producteurs français dénoncent par ailleurs les contraintes environnementales qui les empêchent d’investir. Comme la tendance bien française de l’administration à «surtransposer » les directives européennes.
Sans parler de la frilosité des entreprises de transformation qui n’offrent pas de perspectives aux éleveurs qui voudraient développer leur production.

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