« Une pratique singulière et utile à plus d’un titre »
Cheville ouvrière du dossier d’inscription de la transhumance au patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO, le collectif des races locales de Massif (Coram), par la voix de son président, Jean-Luc Chauvel, éleveur en Haute-Loire, revient sur le chemin parcouru et sur l’esprit de la démarche qui a obtenu début juin, l’aval de la France. Une première étape.

Comment est né cette volonté de faire reconnaître la transhumance par l’Unesco ?
En 2017, alors que se tenaient à Coblence en Allemagne, une rencontre des bergers d’Europe, nous avons initié l’idée avec l’Espagne, l’Albanie, la Croatie, l’Autriche, l’Italie et la Grèce de déposer un dossier à l’Unesco. Les italiens avaient déjà enclenché ce type de démarche, mais qui portait sur les chemins de la transhumance. Notre volonté était d’aller [...]