Le CerFrance Picardie Nord de Seine vise l’excellence
À l’issue de la dernière assemblée générale, CerFrance Picardie Nord de Seine vient de se doter d’une nouvelle équipe dirigeante qui affiche ses ambitions pour la structure.
Pour cela, elle continuera la logique affichée lors de la fusion de 2019 qui a vu sa création. «Tous les conseils sont vus sous l’angle de l’intérêt de l’adhérent, nous sommes très attachés à l’indépendance du conseil», annonce d’emblée Vincent Loisel, le nouveau président de CerFrance PNS.
Pour ce faire, le choix a été fait de garder tous les bureaux existants et tous les collaborateurs dans le souci d’une plus grande proximité avec les clients, malgré ou grâce aux nouvelles habitudes de travail mises en place pendant la crise sanitaire. «Nous souhaitons apporter des services en parfaite adéquation avec les besoins de nos adhérents et limiter le nombre de kilomètres que ceux-ci doivent parcourir fait partie de notre vision. Qu’il s’agisse de comptabilité, de gestion, de social, de juridique, de patrimoine, de fiscalité ou même de sujets plus pointus comme la méthanisation, l’environnement ou la certification, les clients doivent trouver toutes les réponses au plus près», précise Jean-Michel Decherf, le président délégué.
Car les demandes des adhérents recouvrent des domaines de plus en plus variés sur lesquels les agriculteurs s’interrogent. «Nous sommes sollicités sur des sujets qui vont au-delà de l’agriculture car les projets de diversification sont nombreux et nous devons pouvoir les accompagner sur tous les plans, technique et économique, mais aussi fiscal et réglementaire», assure Emmanuel Lefebvre, le vice-président.
Montée en compétences
Les compétences doivent donc être élargies, qu’ils s’agissent de celles des collaborateurs par des plans de formation ou de celles des adhérents auxquels il est proposé de suivre régulièrement des webinaires ou de participer à des réunions sur des sujets d’actualité.
«Ceci amène à créer une relation de confiance entre nos adhérents, nos collaborateurs et le réseau CerFrance qui vient en appui. Il s’agit d’aider chacun à trouver sa stratégie de développement au sein de son territoire. Nous avons gardé un fonctionnement décentralisé sur chacun des sites pour cela, pour garder une relation clients-collaborateurs forte», insiste Sylvain Turlot, le trésorier.
Cette montée en compétences va aussi devoir s’exercer en fonction des évolutions et notamment la mise en place de la facturation numérique qui va s’étaler de 2023 à 2026, en fonction de la taille des entreprises. «L’objectif de l’État est sans doute d’avoir moins de fraudes à la TVA et, comme tout se fera instantanément, d’avoir une connaissance en temps réel de l’activité économique. Les entreprises pourront gagner de la productivité grâce à la disparition de certaines tâches, mais il faudra être prêt au niveau informatique. Nous avons déjà des habitudes de travail en ce sens avec nos collègues du Nord-Pas-de-Calais, de Champagne-Ardennes et de Normandie», expose Olivier Taisne, le directeur. Heureusement, grâce à CerFrance Connect, la structure dispose déjà d’outils numériques fiables qui devront être développés pour le passage à la facturation numérique. L’accompagnement des adhérents pour la prise en main de la plateforme sera bien entendu assuré.
Une agriculture qui bouge
Les responsables de CerFrance PNS font le constat du fort renouvellement des exploitations à venir, bon nombre d’agriculteurs atteignant l’âge de la retraite dans les cinq ans à venir : «on assiste à une forte évolution de notre agriculture qui se diversifie de plus en plus et devra affronter de nouveaux enjeux comme la responsabilité sociétale et environnementale, les crédits carbone, la certification.»
Les exploitants auront sans doute, grâce à la numérisation, moins besoin de services en comptabilité, mais plus d’accompagnement dans la conduite de leurs projets. CerFrance PNS devra alors leur fournir toutes les expertises nécessaires. «Nous serons amenés à faire de plus en plus de prestations sur-mesure et elles dépasseront sans doute la simple dimension de l’entreprise pour aller vers le développement du relationnel, l’épanouissement professionnel et personnel de nos clients. Nous les aiderons à faire les bons choix d’orientation car nous saurons aussi leur proposer des références technico-économiques, mutualisées notamment avec les Cer de l’Ouest de la France. Des services d’excellence pour des clients exigeants», conclut Vincent Loisel.
Une nouvelle équipe
Le nouveau président, Vincent Loisel, 47 ans, est agriculteur à Bonvillers (60), en polyculture et agriculture de conservation des sols. ll était président délégué Oise depuis 2013 et vice-président depuis la fusion de 2019. Jean-Michel Decherf, 64 ans, est président délégué depuis 2019. Il est installé à Achy (60) sur une exploitation de polyculture-élevage allaitant avec un atelier en aviculture. Le nouveau vice-président de la structure s’appelle Emmanuel Lefebvre. À 56 ans, il est agriculteur dans le Nord de la Somme, à Mireaumont, sur une exploitation de polyculture avec légumes industriels de plein champ. Enfin, le trésorier est Sylvain Turlot. Il est exploitant en Gaec avec son frère à Montagne-Fayel, dans la Somme, sur une ferme de polyculture-élevage laitier et engraissement de taurillons. Sur l’Oise, le Val-d’Oise et la Somme, 22 sites peuvent accueillir les adhérents. 24 administrateurs sont aussi leurs contacts privilégiés.
Sa raison d’être
«Entreprise associative de conseil pluridisciplinaire, d’expertise comptable et de service, nous avons à cœur d’agir tous ensemble, en toute indépendance, dans une relation de confiance avec nos clients-adhérents, nos partenaires et nos collaborateurs, pour contribuer au développement et à la réussite de tous les entrepreneurs et dynamiser l’économie locale dans les territoires. Notre engagement dans une perspective à long terme s’appuie sur l’implication individuelle et collective de nos collaborateurs qui accompagnent en proximité nos clients-adhérents, facilitent leur quotidien et développent leurs compétences afin de les aider à s’orienter vers une performance globale et à préparer l’avenir. Notre connaissance du tissu entrepreneurial local nous permet de partager nos analyses économiques avec nos clients-adhérents, nos partenaires et tous les acteurs des territoires afin de les aider à anticiper les évolutions par secteur d’activité et à prendre leurs décisions.»
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