Rien ne se perd dans la pomme de terre
Une nouvelle campagne de communication de l’interprofession de la pomme de terre cofinancée par l’Union européenne engage les consommateurs français à lutter contre le gaspillage alimentaire.
Il y a quelques mois, l’interprofession de la pomme de terre (CNIPT) a décroché un nouveau programme européen de communication. Baptisé Potatoes Forever, ce programme cible les 35-49 ans afin de les sensibiliser aux bonnes pratiques environnementales mises en place par les professionnels de la filière.
C’est dans ce cadre que depuis la fin du mois de juillet, une campagne a été lancée pour sensibiliser les consommateurs français à l’anti-gaspillage. Comment les conserver ? De quelle manière les conserver ? Que faire des épluchures ?
Optimiser la conservation
La première chose à faire pour profiter autant que possible de ses pommes de terre est de les conserver dans de bonnes conditions. En premier lieu, relève le CNIPT, «il faut d’abord bien les choisir. Elles doivent être fermes, de couleur homogène, sans trace noire ou verte, et sans germes. Durant le transport ou lorsqu’on les manipule, on évite les chocs qui pourraient les endommager ». Une fois à la maison, en ce qui concerne le stockage, l’interprofession recommande aux consommateurs de se mettre dans la peau des professionnels… «On les stocke au sec et au frais, mais pas au froid. Cela évite la formation des germes même si le cas échéant, il suffit de les retirer et les tubercules restent consommables».
Les pommes de terre devront être dans tous les cas entreposées à l’abri de la lumière, car exposées trop longtemps, elles risquent de verdir et de devenir amères et indigestes. Il est bon de savoir que la pomme de terre se plaît à côté d’une pomme, mais pas d’un oignon. Si la première dégage naturellement de l’éthylène, ce qui ralentit la germination, l’oignon produit l’effet inverse.
L’endroit idéal pour stocker la pomme de terre reste le bac à légumes du réfrigérateur, ou la cave lorsque la température doit se situer entre 6 et 8°.
Cuisine des restes et batch cooking
Le «batch cooking», qu’est-ce que c’est ? La pratique est, parait-il, «très tendance». Elle consiste à prévoir ses menus hebdomadaires, puis à cuire plusieurs ingrédients ou à préparer différents plats à l’avance, en une seule fois. La pomme de terre serait parfaite pour ce genre de préparation. Elle est en effet, selon le CNIPT, «facile à préparer et rapide à cuire (…), s’adapte à de nombreux modes de cuisson et à une grande diversité de recettes, ce qui permet de varier ses menus».
Autre tendance du moment, cuisiner les restes ! «Même une fois cuisinées, diverses astuces permettent d’éviter le gaspillage», rappelle-t-on du côté de l’interprofession de la pomme de terre : «Les pommes de terre cuites à l’eau ou à la vapeur se conservent au réfrigérateur, dans un récipient hermétique ou un plat recouvert d’un torchon ou d’un papier absorbant. S’il y a des restes, on les cuisine en tortilla, en gratin ou en salade. On transforme une purée en croquettes et on fait même des chips avec les épluchures…» Avec de tels conseils, c’est sûr, on ne regardera plus jamais la pomme de terre de la même façon.
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