L'Oise Agricole 23 juin 2022 a 09h00 | Par Vincent Fermon

Des élections pour les betteraviers livrant à Roye

Les planteurs de betteraves pour l’usine Saint Louis Sucre de Roye (80) ont jusqu’au 1er juillet pour désigner leurs représentants au sein de la commission interprofessionnelle.

Abonnez-vous Reagir Imprimer
Les planteurs Saint Louis Sucre ont jusqu'au 1er juillet pour désigner leurs représentants dans la commission interprofessionnelle de la sucrerie de Roye.
Les planteurs Saint Louis Sucre ont jusqu'au 1er juillet pour désigner leurs représentants dans la commission interprofessionnelle de la sucrerie de Roye. - © Agence de presse

Huit candidats pour quatre postes sur le secteur Oise, c’est désormais aux planteurs de décider parmi les candidats soutenus par la CGB ou d’Avenir Sucre ceux qui les représenteront au sein de la prochaine commission interprofessionnelle (CI) de la sucrerie de Roye.

Au total, les planteurs des Hauts-de-France ont à élire 12 représentants au sein du collège «planteurs» d’une commission dont le rôle est de «suivre le respect de l’accord interprofessionnels, veiller aux modalités définissant les règles de l’échelonnement, du planning des livraisons, des modalités de déterrage et de protection des silos ainsi qu’au suivi des réceptions de betteraves».

Pour la CI Roye, c’est également dans cette instance que les planteurs discutent avec Saint Louis Sucre le prix des pulpes rétrocédés aux planteurs-éleveurs et élaborent le calcul de la rémunération de la pulpe. La CGB Hauts-de-France, en charge de l’organisation des élections des membres des commissions interprofessionnelles des usines du groupe Saint Louis Sucre, rappelle que ladite commission est composée d’un collège «fabricant» dans lequel on retrouve des représentants de Saint Louis Sucre, et d’un collège «planteurs» comprenant entre 6 et 12 membres.

4 sièges pour les planteurs isariens

Les membres du collège «planteurs» sont élus pour une année (jusqu’à trois ans par tacite reconduction). Leur nombre par département est calculé au prorata du nombre de planteurs. Ainsi, le département de la Somme est le plus représenté avec 5 sièges, devant l’Oise qui compte 4 sièges et l’Aisne représenté par 2 planteurs. La nouveauté pour cette année est la création d’un poste de représentant des planteurs pour le secteur Nord-Pas de Calais. Dans chacun de ces secteurs, les candidats soutenus par la CGB seront opposés à des candidats représentant l’organisation Avenir Sucre.

Pour la CGB Oise, Jean-Pierre Josselin est candidat pour sa réélection. Il espère avoir à ses côtés avoir trois autres représentants de la CGB qui sont Thibaud Falampin, Eric Debrye et Xavier Baeckeroot.

Saint Louis Sucre revendique la meilleure rémunération pour ses planteurs

Les planteurs de betteraves pour l’usine Saint Louis Sucre de Roye (80) ont jusqu’au 1er juillet pour désigner leurs représentants au sein de la commission interprofessionnelle.

L'entreprise sucrière Saint Louis Sucre (groupe Südzucker) a annoncé le 17 juin reconduire son prix minimum garanti pour la betterave 2023, qui s’inscrit en baisse après une hausse en 2022. Cette année, les planteurs bénéficient d’«un prix minimum garanti de 35,50 €/tonne à 16° en forfait collet pour 100 % des volumes contractés», selon un communiqué. Leur rémunération est en hausse, après les 29,40 €/t versés pour 2021. «Pour les betteraves 2023, Saint Louis Sucre continue à donner de la visibilité aux planteurs avec un prix minimum garanti de 34,40 €/t à 16° en forfait collet», poursuit le communiqué. L’entreprise affiche «un niveau de performance industrielle inégalé» sur 2021-2022. «Cela nous permet de proposer 2000 ha de production supplémentaires aux planteurs pour la prochaine campagne.»

Saint Louis Sucre revendique, avec 29,40 €/t («tout inclus») sur 2021-2022, «la meilleure rémunération betteravière de France» pour la troisième année consécutive. De son côté, la coopérative Tereos est à 28,27 €/t (avant intérêt aux parts) et a annoncé lors des rencontres Tereos organisées du 10 au 21 juin avec les coopérateurs en vue de l’assemblée générale du 23 juin, un prix qui pourrait atteindre 35 €/t à 16 pour la campagne 2023-2023. L’autre coopérative présente sur le sol français, Cristal Union, a quant à elle annoncé un prix de 29,37 €/t pour les betteraves récoltées et transformées en 2021-2022.

Réagissez à cet article

Attention, vous devez être connecté en tant que
membre du site pour saisir un commentaire.

Connectez-vous Créez un compte ou

Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. L'Oise Agricole se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,

A LA UNE DANS LES REGIONS

    » voir toutes 1 unes regionales aujourd'hui