L'Oise Agricole 01 mai 2021 a 11h00 | Par Agence de presse

L'OFB récompense la protection des captages

Les premiers Grands Prix «Préservation des captages d'eau potable» sont organisés cette année par l'Office français de la biodiversité (OFB) dans le cadre du Centre de ressources Captages. Ils visent à valoriser et faire connaître des actions exemplaires ayant pour but d'améliorer la qualité des ressources en eau.

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L'OFB veut mettre en lumière des actions menées dans les aires d'alimentation de captages, en partenariat avec les acteurs des territoires.
L'OFB veut mettre en lumière des actions menées dans les aires d'alimentation de captages, en partenariat avec les acteurs des territoires. - © Pixabay

Valoriser l'engagement des collectivités en faveur de la préservation de la ressource en eau, c'est l'objectif des premiers «Grands Prix» pour la préservation des captages d'eau potable. À qui s'adressent-ils ? Aux «communes et leurs structures de coopération qui mènent des actions dans le cadre de la politique nationale de reconquête et de préservation de la qualité des ressources utilisées pour l'alimentation en eau potable», détaille l'Office français de la biodiversité. L'organisation veut ainsi mettre en lumière des actions menées dans les aires d'alimentation de captages, en partenariat avec les acteurs de ces territoires. Ainsi, explique l'OFB, «ce concours national vise ainsi à mieux faire connaître ces actions et à encourager leur déploiement dans d'autres territoires».

Mise en avant d'actions exemplaires

Les communes peuvent, si elles le souhaitent, associer leur candidature à leurs partenaires techniques comme les organisations professionnelles agricoles, les groupements d'agriculteurs, les bureaux d'études, les organismes de recherche ou les entreprises dédiées aux services de l'eau. À la clé, pour les participants lauréats, la remise d'un prix reconnaissant leur engagement pour l'eau et la réalisation d'une vidéo de présentation de l'action réalisée. Les collectivités peuvent présenter leur action dans l'une des catégories suivantes : actions en faveur de la transition agroécologique (implantation d'infrastructures paysagères, structuration de filières, conception de pratiques agroécologiques) ; ingénierie de la concertation (gouvernance locale pour établir les plans d'action, dialogue territorial) et coopération inter-sites (structuration de collectifs de pairs, mutualisation de moyens, actions communes et/ou coordonnées) ; communication et sensibilisation (consommateurs, jeune public, agriculteurs, etc.) ; démarche intégrée, projet ou action mobilisant des leviers et outils issus de plusieurs politiques publiques (SCoT, Trame verte et bleue, Sage, Natura 2000, maîtrise foncière, projet alimentaire territorial, projets agro-environnementaux, etc.).

Les modalités de participation

La participation aux «Grands prix de la préservation des captages d'eau potable» est «gratuite», détaille son organisateur. Pour présenter un projet, celui-ci doit avoir été inclus dans «un programme, une démarche ou un projet ayant des éléments d'évaluation à présenter et qui ont eu lieu dans les cinq ans qui précédent l'attribution des prix» ; autrement dit, il s'agit de la période 2015-2020. Ouvert depuis le 1er mars dernier, le concours peut recevoir des candidatures jusqu'au 15 juin prochain. L'inscription se fait par courriel à l'adresse captages@ofb.gouv.fr

Les dossiers sont à retirer sur le site web de l'OFB : https://professionnels.ofb.fr. La remise des grands prix aura lieu, quant à elle, «à l'automne 2021, à l'occasion d'un événement dédié».

L'objectif de 15 % de la SAU en bio en 2022 ne sera pas atteint

Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a reconnu, le 21 avril, que l'objectif de 15 % des surfaces agricoles cultivées en bio en France à l'issue du quinquennat ne sera pas atteint. «On sera à 12,5 %», a-t-il déclaré sur BFMTV/RMC ; un chiffre en deçà de la cible fixée par le gouvernement dans un plan de soutien au bio mis en place en 2018. Doté d'une enveloppe de 1,1 MdE de crédits sur fonds européens et nationaux, ce plan devait permettre de faire passer de 6,5 % à 15 % la part des terres en bio d'ici 2022. Interrogé sur les raisons de ce retard, le ministre a souligné que «ce sont des transitions qui sont parfois longues», tout en reconnaissant que «parfois, le gouvernement n'avait pas mis assez d'accompagnement». Une tendance corrigée selon lui par le volet agricole du plan de relance. Concernant la proposition de consacrer au bio 1 milliard par an de la prochaine Pac, portée par les agriculteurs bio et plus de 300 élus dans une tribune publiée le 20 avril, le ministre s'est montré réservé. «Dès que vous mettez [de l'argent] quelque part, ça veut dire que vous prenez sur d'autres cultures», a déclaré M. Denormandie, qui doit rendre prochainement ses premiers arbitrages sur la déclinaison française de la future Pac (PSN).

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