L'Oise Agricole 01 juin 2022 a 18h00 | Par dlc

Première rencontre sur la deuxième circonscription

C'est à Villers-Saint-Barthélémy, chez Xavier Philippart, que les responsables FDSEA de l'Oise ont rencontré les candidats aux législatives sur la deuxième circonscription. Coup d'envoi d'une série de rendez-vous sur les sept circonscriptions du département.

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Les candidats, les responsables syndicaux et les agriculteurs réunis sur la photo.
Les candidats, les responsables syndicaux et les agriculteurs réunis sur la photo. - © dlc

Ils étaient six, sur les treize candidats de la deuxième circonscription, à avoir fait le déplacement jusque sur l'exploitation de Xavier Philippart, à Villers-Saint-Barthélémy. Bastien Régnié (les Patriotes), Benjamin Fougère (Reconquête), Chanez Herbanne (Ensemble), Mohamed El Aiyate (Ecologie), Ludovic Castagnié (Droite républicaine) et Agnès Thil (UDI, députée sortante) ont été accueillis par Adrien Dupuy, président d'arrondissement de Beauvais Sud, Pascal Foucault, président arrondissement Beauvais Nord, ainsi que Régis Desrumaux, président FDSEA, des élus de SEA et des agriculteurs du secteur.
«L'idée est de permettre aux représentants de la FDSEA de l'Oise d'échanger avec les candidats aux législatives de façon conviviale, de présenter l'agriculture de l'Oise, ses atouts et ses difficultés et d'écouter ce que sont vos propositions pour nous», pose en préambule Adrien Dupuy. Qui regrette que peu d'agriculteurs soient présents : occupés à rentrer les foins ou désintéressés par le débat politique, comme beaucoup de Français ?
Après avoir rappelé que l'agriculture de la deuxième circonscription est l'une des plus diversifiée de l'Oise car on y trouve des grandes cultures, de l'élevage, essentiellement laitier et allaitant, mais aussi du maraîchage, de l'arboriculture, les élus de la FDSEA affirment attendre de celui ou celle qui sera élu (e) un soutien ferme contre l'agribashing, l'engagement à ce que les lois soient appliquées (Egalim 2) et que la transition écologique, à laquelle les agriculteurs sont favorables sur le fond, soit menée de façon pragmatique et réaliste plutôt que dogmatique. Le meilleur exemple est en le retrait des matières actives qui ne doit s'opérer que lorsque des solutions alternatives valables sont trouvées.
Et de rappeler l'attachement à la souveraineté alimentaire dont on voit aujourd'hui l'importance et à la volonté de ne pas importer une agriculture dont on ne veut pas en France. «On croit que l'agriculture n'est pas délocalisable : c'est faux, on peut très bien tout importer», rappelait François Mellon. Pour preuve, les productions animales, abandonnées par de nombreux exploitants.

À l'écoute
Les candidats sont intervenus à tour de rôle, assurant tous qu'ils seraient à l'écoute des agriculteurs, conscients de la trop grande lourdeur de normes devenues paralysantes pour ceux qui sont d'abord des chefs d'entreprise. Ils plaident pour plus de communication entre agriculteurs et grand public, une alimentation de meilleure qualité pour tous grâce au développement des circuits courts, des retraites revalorisées et la remise en cause des traités signés au niveau européen : Ceta, Mercosur. Chaque candidat veut, s'il est élu, amener plus de réalisme dans des décisions souvent prises bien loin du terrain, en totale contradiction avec les intérêts du secteur, «par des décideurs qui n'ont jamais mis les pieds sur une exploitation agricole».
Dans une circonscription essentiellement rurale, les candidats ont bien compris que les agriculteurs sont des acteurs essentiels de l'aménagement du territoire et de l'activité économique.

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