L'Oise Agricole 04 mars 2021 a 09h00 | Par Dorian Alinaghi

Les Nations Unies mettent au défi UniLaSalle

Suzanne, Flobert, Léa et Karen, tous les quatre étudiants de 4e année des parcours Prevals, FIQA et IAA sur le campus de Beauvais, vont représenter UniLaSalle lors de la première phase d’une compétition internationale pour étudiants organisée par les Nations Unies.

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De gauche à droite : Suzanne Marquant, Flobert Watrin, Léa Kreichati et Karen Coria-Chagoya.
De gauche à droite : Suzanne Marquant, Flobert Watrin, Léa Kreichati et Karen Coria-Chagoya. - © D.

Ce challenge a pour but d’associer les jeunes aux propositions finales qui seront faites lors du Sommet des Nations Unies de septembre 2021 afin d’avancer dans la transformation des systèmes alimentaires et contribuer à la réalisation des 17 ODD (objectifs du développement durable). «Nous sommes intéressés par ce défi, nous avons une passion commune pour les enjeux environnementaux et l’alimentation» affirme cette jeune équipe.

Ce challenge proposé par l’Onu se déroule en 24 heures. La première phase de qualification aura lieu le 5 mars. «On nous proposera une étude de cas. L’enjeu sera de fournir des solutions liées aux systèmes alimentaires, mais aussi au développement durable» explique Flobert. Cependant, ces lasalliens naviguent en eau trouble étant donné que le sujet n’est pas encore dévoilé. «On sait que la problématique tournera autour du développement durable étroitement liée à trois piliers : l’environnement, le social et l’économie» déroule Léa.

Cependant, les quatre étudiants ont plusieurs cordes à leur arc : en effet, la force de l’équipe d’UniLasalle réside sur les parcours totalement différents des étudiants avec des dominantes de par leurs spécialisations, que ce soit la prévention santé en passant par la qualité nutritionnelle et la production alimentaire. «De plus, on a eu la chance d’avoir pu échanger avec des professionnels. C’est un atout pour nous d’avoir des spécialistes en agronomie, en sciences humaines, en droit et en science de l’alimentation» assure Suzanne.

Cependant, le sujet proposé par l’Onu est très vaste. Ce thème s’inscrit dans une démarche d’adaptation des systèmes alimentaires à toutes les thématiques du développement durable. Selon eux, il nécessite beaucoup de révolutions et d’innovations. Pour Karen et Léa, leur participation est surtout liée aux inégalités dans l’accès à une alimentation saine. «On constate qu’une grosse partie de la population mondiale n’accède pas à une alimentation plus saine. Alors que d’autres peuvent festoyer avec de la nourriture en abondance, ce qui provoque des maladies comme l’obésité… D’après des analyses, on gaspille près de 30 % de notre nourriture dans le monde. Il y a un trop grand déséquilibre entre les besoins et les enjeux alimentaires.»

Mais d’autres problématiques entrent en jeu. Ces derniers demandent une compréhension à plusieurs niveaux comme les questions culturelles, les sciences humaines… «Il faut également prendre en compte la teinte de l’enjeu environnemental. C’est important de prendre conscience de la forte empreinte écologique de la consommation de viande rouge par exemple» rappelle Flobert. «On ne dit pas d’être dans l’extrême, mais de limiter la consommation de viande rouge. Il est indispensable de diminuer la proportion d’apport calorique issu de ces viandes. On peut trouver des alternatives pour avoir ces protéines avec des légumineuses, du poisson, de la volaille ou encore des œufs» rétorque Léa.

«Avec cette limitation, cela permet de choisir une viande plus locale, de meilleure qualité mais aussi issue d’un élevage qui se soucie du bien-être animal» poursuit Suzanne.

Selon ces jeunes, il faudrait aussi repenser le système agricole en diminuant la mécanisation, la diminution d’intrants et de pesticides. «Il n’existe pas de formule unique concernant le système alimentaire. La solution viendra forcement de la diversité sinon la biodiversité sera perdue. Il ne faut pas se concentrer sur un seul type de culture. Au contraire, chaque pays doit se baser sur la richesse de son terroir en fonction de son type de sol et de son climat» suppose les quatre lasalliens. Selon eux, une des solutions pouvant fonctionner est d’établir une nouvelle forme de communication entre les pays et accentuer l’entraide.

Si Suzanne, Flobert, Léa et Karen passent la qualification du challenge, ils auront deux semaines pour mettre en place leur idée. Le grand gagnant pourra présenter son projet lors du sommet des Nations Unies. Mais la compétition risque d’être rude. Ils affronteront 64 autres équipes issues de prestigieux établissements universitaires des quatre coins du Monde : Aarhus, UC Davis, Harvard, Wageningen, University of New Zealand, of New South Wales... Mais la force de l’équipe d’UniLasalle repose sur ses membres venant de plusieurs horizons : France, Mexique et Liban. Trois pays aux couleurs d’UniLasalle s’apprêtent donc à vivre une aventure alimentaire succulente. Réponse lundi 8 mars.

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Tv (10) | 06 mars 2021 à 16:16:42

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