Installée à 25 km au sud de Beauvais et à 50 km au nord de Paris, Mélanie Rufin vous accueille ainsi que vos chevaux dans une pension au cadre bien familial. Âgée seulement de 29 ans, elle s’est installée sur l’exploitation familiale en novembre 2019. On y trouve deux pôles importants : cultures et pension de chevaux. Cette dernière existait depuis déjà 10 ans. Cependant, Mélanie Rufin a pris la totalité de cette activité pour la développer. «De nombreux projets ont été mis en place avant mon temps plein. On a eu l’agrandissement de l’activité pension de chevaux, avec la construction d’une écurie avec une vingtaine de box supplémentaire, un hangar à paille et l’aménagement d’un manège avec une carrière. Cette dernière, d’une surface de 70 sur 35 mètres, me permet de travailler à l’abri du vent et de la pluie. N’oublions pas que nous avons un climat particulier dans l’Oise (rire).» débute-t-elle. Mais, avant tout cela, Mélanie Rufin a dû se former et se perfectionner pour fournir un travail exemplaire.

Une Rufin bien en selle

Depuis son plus jeune âge, Mélanie Rufin a vécu avec des chevaux. «Mes parents ont commis l’erreur de me faire monter sur un cheval. Depuis, je ne peux plus vivre sans eux. Ma passion est devenue mon métier», déclare-t-elle en riant. Cette jeune femme a alors passé toutes ses études dans le milieu agricole et plus particulièrement les chevaux.

Après la troisième, elle a fait un BEP équin où elle a pu effectuer des stages en alternance dans différentes écuries. Elle a réalisé ensuite un Bac Pro CGEA valorisation du cheval. Cela lui a permis de voir le fonctionnement des différentes écuries.

Après toutes ces expériences, elle dirige toute seule l’écurie, même si son père lui donne un coup main le matin pour l’entretien des box. «Je m’occupe de la gestion de la clientèle, du bien-être des chevaux en leur mettant par exemple des couvertures durant les périodes plus froides, et sans oublier les nombreux cours que je propose» explique-t-elle.

Des activités à gogo

Aujourd’hui, l’écurie de la Vallée au vent compte 50 pensionnaires. Mais les demandes sont toujours de plus en plus fortes. «On constate dans la Région des Hauts-de-France que de plus en plus de familles ont un ou plusieurs chevaux», expose-t-elle. Pour y répondre, Mélanie Rufin propose plusieurs pensions pour essayer de satisfaire sa clientèle. On y trouve la pension pré ou pré/box. La dernière consiste à installer les chevaux dans les box et de les faire sortir dans les paddocks tous les jours. Pour la pension pré, les chevaux sont au pré à l’année.

Il y a également une pension travail. «J’effectue cinq séances de travail par semaine comme monter le cheval, travailler le cheval pour aider le propriétaire selon ses volontés comme valoriser son cheval ou lui apprendre de nouvelles techniques», précise-t-elle.

Mais la clientèle peut aussi enfiler ses plus belles santiags et mettre un chapeau de cowboy car Mélanie Rufin propose de l’équitation western. «Il s’agit d’une discipline où l’on a une approche du cheval assez différente, avec des équipements bien spécifiques. À la base, c’est une équitation utilisée dans les ranchs. Au fur et à mesure, cette discipline s’est exportée en France pour une approche totalement différente envers l’animal.» annonce-t-elle.

Mais l’écurie de la Vallée au vent propose toutes les disciplines comme les plus classiques avec des sauts d’obstacles, du dressage, de l’attelage… De plus, deux fois par mois, des stages sont réalisés avec des thématiques spécifiques et l’intervention d’un(e) expert(e) extérieur. «Il faut que chaque client trouve son compte. Cela permet d’avoir beaucoup d’échanges entre les propriétaires, les expert(e)s et moi-même sur l’éducation du cheval.» affirme-t-elle.

Même si Mélanie Rufin s’est installée depuis peu, elle a déjà une volonté et des projets futurs pour améliorer son écurie.

«Tout d’abord, une bonne écurie est un lieu propre et calme. Il faut garder toujours cette optique-là. De plus, je souhaite continuer longtemps. Les propriétaires des chevaux ont une attention toute particulière avec leur animal. Je dois respecter cela et être toujours au sommet pour les satisfaire. De nouveaux aménagements sont prévus comme une nouvelle carrière, ainsi qu’un rond de longe. Outre cet aspect, le bien-être et le confort des chevaux seront toujours ma priorité tout en proposant des cours exemplaires», conclut-elle.